La Brûlerie souffle 20 bougies le 26 février 2023 !
Nous avons traversé plusieurs changements, déménagements, succursales, défis, nouveautés, mais on couvre déjà ces étapes importantes dans la section à propos de notre site web. Pourquoi ne pas vous partager des anecdotes sur des petites pièces de notre collection que nous avons accumulées au cours des dernières années!
Notre première enseigne
« C'est une animatrice avec qui je travaillais à la radio, lorsqu'elle a su que je cherchais à faire faire le logo de la Brûlerie, elle m'a mis en contact avec un de ses amis d'enfance qui était graphiste. C'est lui qui a conceptualisé notre première affiche. Nous l'avons fait sculpter dans le bois par Lucie Landry qui se spécialise dans la réalisation d'enseignes. Nous avons eu cette affiche jusqu'en 2010, ou peut-être 2011... Ensuite, c'est Dominick Martin de chez Kiwi Copie, sur le boulevard Manseau, qui a "mis au monde" le roi que nous utilisons aujourd'hui. Ç’a été tout un changement et depuis, une troisième et nouvelle version du logo a vu le jour. Quand je regarde cette affiche, ça me rappelle vraiment les tout débuts.»
Des petites tasses pour notre collection
« Dominique et moi avons une réelle passion pour les objets anciens et artefacts en rapport avec le café. Cafetières, percolateurs, moulins, bouteilles de lait, etc. Nos clients, nous connaissant bien, parfois, nous amenaient des objets dénichés chez eux. Madame Monique Martin nous a fait cadeau de ces petites tasses de porcelaine en sachant que ce serait entre de bonnes mains et que ça nourrirait notre passion. Lors de votre prochaine visite, observez tous les objets qui se retrouvent dans la Brûlerie, de nombreux clients nous en ont fait cadeaux. »
Plus tard dans la journée où nous avons rédigé cet article, Madame Martin est venue prendre un café avec son conjoint, Monsieur Bérubé. Ils ont, alors, fait remonter d'autres souvenirs. « Dans le temps qu'on servait encore des déjeuners, Monsieur Bérubé venait seul et Madame Martin, de son côté venait aussi seule prendre son café. Ils ont, ensuite, commencé à venir ensemble. C'étaient leurs premiers rendez-vous. Ça fait 20 ans que ce joli couple nourrit leur amour et nous rend visite régulièrement pour partager un bon café. »
Des dessins précieux
« Quand nous avons reçu ces illustrations, nous avons été agréablement surpris! C'est Marc-André Pauzé, un client qui venait à la brûlerie très souvent qui les a réalisés. Il est photojournaliste et illustrateur et c'est lui qui, installé dans un coin, a fait ces dessins à notre insu et nous les a envoyés. À ce moment-là, j'étais en discussion avec Serge Beauchemin et Marc-André a su immortaliser ce petit moment du quotidien à la Brûlerie. J'aime particulièrement comment le mouvement de main semble naturel. »
Nos belles tasses dessiné à la main
« Ces tasses étaient nos toutes premières quand nous étions sur Saint-Charles-Borromée Sud. L'artiste peintre peignait à la main les tasses personnalisées avec l'aide de sa mère. Pendant 6 ans, nous achetions des tasses de différentes couleurs et formats qui pouvaient être peintes et cuites par elle.
À un certain point, c'était près de 1000 tasses par année qui étaient produites! Les tasses étaient utilisées par les clients au comptoir, mais nous les vendions aussi. Il nous reste maintenant 2 tasses idéales pour les bols de café au lait et une théière accompagnée de son sucrier. Tous ces items de vaisselle devenaient uniques avec la touche personnelle de cette artiste. »
Des peintures de la Brûlerie
« Patricia Bellerose, a développé son art et affichait ses toiles chez nous dès nos débuts. C'était la seule artiste qui était sur nos murs et au fil du temps, une complicité et une amitié se sont installées. Nous avons, ensuite, fait une commande pour peindre notre Brûlerie actuelle. Les ombrages et la lumière qui sont uniques à son coup de pinceau donnent vie à cette belle maison. La toile représentant celle de la salle avec le torréfacteur, met en vedette la toute première brûlerie sur Saint-Charles-Borromée Sud. Il y a 20 ans, Patricia travaillait pour la poste et quand elle nous déposait nos lettres et nos colis, elle prenait un petit café pour la route à cet endroit. Elle peignait déjà en s'inspirant beaucoup de ce qui l'entourait, dont cette scène vivante de la Brûlerie. Quand elle nous a demandé si elle pouvait afficher ses œuvres sur nos murs, c'était certain que nous allions acquiescer. Instantanément, il y a eu un véritable intérêt de la part de la clientèle. J'étais heureuse de mettre en valeur une artiste locale sans savoir qu'elle deviendrait cette grande artiste peintre.»